L'imprévisibilité du marché de l'art

Entre attributions changeantes, faux et réseaux sociaux

La Vénus au voile, acquise 7 M€ en 2013, a été saisie en 2016 : spectres modernes et vernis artificiel ont trahi un faux commandé à Giuliano Ruffini .

Le faux Cranach

 Image : LIECHTENSTEIN. The Princely Collections, Vaduz–Vienna

Le Portrait d’homme, de Frans Hals, classé trésor national, vendu 10 M$ en 2011 sera requalifié en contrefaçon après détection de pigments de phtalocyanine.

Le faux du Louvre

 Image : Sotheby's

Le Saint Jérôme, adjugé 842 500 $ en 2012, s’est révélé truffé de PG7, pigment inconnu au XVIᵉ siècle. 

  .

Le faux Parmesan   du MET

un Homme jeune écrivant  catalogué Van Dyck, a basculé vers Murillo après expertise du cabinet Turquin, illustrant la fragilité des jugements stylistiques.

de Van Dyck à Murillo

 Image : Arte

Ce Jeune fille au chapeau estimé 600 k€, a été adjugé 3,2 M€. Cette oeuvre inconnue de Fragonard a été acquise par un musée afin de séduire les publics de demain.

Selfie de Fragonard

Image : Cabinet Turquin

Alors que cet autre tableau, le Sacrifice au Minotaure, aussi de Fragonard, estimé « au‑dessus de 6 M€ », a été adjugé en salle 4,6 M€ seulement.

Selfie de Fragonard

Image : Cabinet Turquin

L'épave est une huile sur toile inédite d'avant 1901 faisant écho aux tragédies actuelles. Sa viralité sur les réseaux a provoqué l'envolée de son prix (420 k€)

La puissance des réseaux sociaux

Image : Drouot